Disciplines budgétaires renforcées : le Gabon encadre strictement les déplacements officiels à l’étranger

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Disciplines budgétaires renforcées : le Gabon encadre strictement les déplacements officiels à l’étranger

  Lors du Conseil des ministres de ce vendredi, le gouvernement a adopté une série de mesures visant à rationaliser les dépenses publiques. L’u

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Lors du Conseil des ministres de ce vendredi, le gouvernement a adopté une série de mesures visant à rationaliser les dépenses publiques. L’une des plus significatives concerne l’encadrement strict des déplacements officiels à l’étranger, afin de garantir une utilisation plus responsable des ressources de l’État.

Le Chef de l’État a ainsi demandé au ministre d’État en charge de l’Économie de mettre en place des règles précises pour l’organisation des missions à l’international. Dorénavant, les responsables administratifs des services centraux et décentralisés effectueront leurs voyages en classe économique. Les ministres du gouvernement seront tenus de voyager en classe affaires, tandis que les ministres d’État conserveront uniquement l’accès à la première classe pour leurs déplacements officiels.

Cette hiérarchisation des conditions de voyage repose sur un double objectif : garantir un confort adapté à la responsabilité des fonctions tout en maîtrisant la dépense publique. Les éventuels surclassements en dehors du cadre fixé seront à la charge du voyageur, le rendant ainsi responsable du coût additionnel.

Cette mesure s’inscrit dans une stratégie plus large de réduction des charges non essentielles, de renforcement de la discipline budgétaire ainsi que de promotion de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des ressources publiques.

Le regard de Com d’Afrik

Pour Com d’Afrik, cette décision est un signal fort en faveur d’une nouvelle éthique de la dépense publique. Si elle apparaît symbolique à court terme, elle traduit surtout la volonté du Gabon d’imposer davantage de rigueur à tous les niveaux de la chaîne administrative. Ce choix, s’il est appliqué de manière stricte, pourrait constituer un socle de bonnes pratiques, où la responsabilité devient la norme, où la reddition des comptes devient un réflexe naturel. À long terme, de telles mesures pourraient contribuer à rétablir la confiance des citoyens vis-à-vis de la gestion de la chose publique.

 

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