À l'approche de l'élection présidentielle, la question de l'ivoirité, qui avait fait surface dans les années 1990 sous Henri Konan Bédié, refait débat
À l’approche de l’élection présidentielle, la question de l’ivoirité, qui avait fait surface dans les années 1990 sous Henri Konan Bédié, refait débat en Côte d’Ivoire.
Le 8 février 2025, lors d’une tournée post-électorale dans la région du Guémon, Célestin Serey Doh, ministre délégué auprès du ministre des Transports en charge des Affaires maritimes, a ravivé cette vieille polémique en lançant des déclarations.
Le ministre a affirmé que « son papa est Sénégalais, sa maman est ivoirienne », suggérant ainsi que le leader du PDCI-RDA officiel ne serait pas entièrement ivoirien.
Ces propos divisent l’opinion publique et soulèvent la question de la légitimité de certaines personnalités politiques en fonction de leur appartenance ethnique ou nationale.
Si certains estiment que l’ivoirité a été un frein à la cohésion nationale par le passé, d’autres assurent qu’il s’agit d’une défense de l’identité ivoirienne.
Cette remise en avant de l’ivoirité intervient à un moment stratégique, alors que la présidentielle approche et que les partis politiques s’apprêtent.
Le regard de Com d’Afrik :
Cette résurgence de l’ivoirité à l’approche de la présidentielle est un retour inquiétant à des débats qui devraient être derrière nous.
L’ivoirité, loin de favoriser l’unité, semble de plus en plus divisée, alimentant des rivalités inutiles.
Il est essentiel que les dirigeants ivoiriens se concentrent sur des projets de développement et d’unité nationale, plutôt que de raviver les discours qui divisent et fragilisent la cohésion sociale.
La politique doit s’affranchir de ces clivages ethniques pour se recentrer sur des enjeux plus importants : l’avenir du pays et le bien-être de ses citoyens.
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