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Depuis la prise de Goma par le M23/AFC et leurs alliés rwandais en janvier 2025, Corneille Nangaa est revenu sous le feu des projecteurs. Ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), il était autrefois une figure clé du processus démocratique en RDC. Aujourd’hui, il endosse un tout autre rôle : celui de leader d’un mouvement armé opposé au pouvoir de Félix Tshisekedi.
Ce revirement spectaculaire trouve son origine en décembre 2023, lorsqu’il annonce la création de l’Alliance Fleuve Congo (AFC). Présenté comme un acteur du jeu politique, Nangaa a pris de court de nombreux observateurs en se transformant en chef de guerre. Si lui-même refuse l’étiquette de rebelle et se veut « révolutionnaire », son alliance avec des groupes armés questionne la véritable nature de son combat.
🔍 Le regard de Com d’Afrik
L’évolution de Corneille Nangaa illustre les paradoxes de la politique congolaise. Comment un ancien garant de la démocratie devient-il un acteur militaire ? Son engagement auprès du M23, un mouvement historiquement soutenu par Kigali, alimente les soupçons d’une instrumentalisation étrangère.
Ce qui frappe, c’est le basculement brutal entre deux mondes : hier, il validait la victoire de Tshisekedi, aujourd’hui, il le désigne comme l’ennemi à abattre. Est-ce une pure ambition personnelle ou la réponse à une frustration politique ? Quoi qu’il en soit, son parcours soulève des questions sur les limites du processus démocratique et sur l’avenir des institutions congolaises.
🔗 La transformation de Nangaa est-elle une évolution naturelle du jeu politique en RDC ou une dérive inquiétante ? Votre avis nous intéresse !
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