Communication présidentielle : Patricia Lydie Mouele dessine une nouvelle dynamique avec les médias

Ce jour, Patricia Lydie Mouele, Conseiller spécial et Chef du département Communication à la Présidence de la République, a rencontré les représentants de la presse nationale et internationale lors d’un déjeuner d’échanges placé sous le signe de la transparence et du professionnalisme.

Devant un auditoire composé de journalistes, elle a salué le rôle fondamental des médias dans le bon fonctionnement de la démocratie gabonaise, réaffirmant la volonté de son département de bâtir une relation de confiance, de respect mutuel et d’accès facilité à l’information institutionnelle.

Sa feuille de route ? Créer un dialogue fluide et structuré, encourager un traitement plus créatif de l’information, et garantir une collaboration continue avec les médias sur les temps forts de l’agenda présidentiel. À cette occasion, elle a également présenté les membres clés de son équipe, qui seront les points focaux pour les professionnels de l’information.

En perspective : une conférence de presse formelle à venir, visant à approfondir les échanges autour des grandes orientations de la communication présidentielle.

📰 Le regard de Com d’Afrik

Ce geste d’ouverture, bien que symbolique, marque un tournant dans les relations entre le pouvoir exécutif et la presse. Dans un contexte régional où la communication institutionnelle souffre souvent d’opacité, cette démarche proactive interroge et intrigue.

Le défi sera désormais de passer de l’intention à l’action, en instaurant une réelle régularité dans les interactions, mais aussi une capacité à accepter le questionnement critique. La promesse d’un traitement « plus créatif » de l’information appelle à une refonte des pratiques journalistiques, mais également à une levée des barrières traditionnelles à l’accès à l’information publique.

Reste à voir si cette dynamique s’inscrira dans la durée, et si elle permettra une meilleure lecture des politiques publiques par les citoyens, grâce à un partenariat véritablement équilibré entre l’État et la presse.