Comilog valide ses comptes 2024 avec un chiffre d’affaires de 718,1 milliards FCFA

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Comilog valide ses comptes 2024 avec un chiffre d’affaires de 718,1 milliards FCFA

Lors de son Assemblée Générale Ordinaire tenue le 27 mars à Moanda, la Compagnie Minière de l’Ogooué (Comilog), filiale du groupe Eramet, a présen

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Lors de son Assemblée Générale Ordinaire tenue le 27 mars à Moanda, la Compagnie Minière de l’Ogooué (Comilog), filiale du groupe Eramet, a présenté des résultats solides malgré un contexte économique difficile. Avec un chiffre d’affaires consolidé de 718,1 milliards FCFA, un résultat opérationnel de 129,7 milliards FCFA et un bénéfice net de 38,7 milliards FCFA, la société a su maintenir ses performances malgré la baisse de la demande mondiale en manganèse.

Sur le plan opérationnel, la mine de Moanda a produit 6,8 millions de tonnes de manganèse, enregistrant une baisse de 8 % par rapport à 2023, notamment en raison d’un arrêt temporaire de production au quatrième trimestre. Les volumes transportés ont également diminué de 8 %, atteignant 6,1 millions de tonnes. Toutefois, les investissements stratégiques se poursuivent avec une enveloppe de 148,3 milliards FCFA consacrée au renforcement des infrastructures logistiques et à l’optimisation des capacités de production. Un des faits marquants de 2024 est la hausse de 61 % de la production des laveries modulaires d’Okouma, un signe encourageant pour l’avenir.

Pour 2025, la Comilog se fixe des objectifs ambitieux : un volume de transport de 6,7 à 7,2 millions de tonnes et une réduction du cash cost FOB, attendu entre 2,0 et 2,2 dollars par dmtu.

🔎 Le regard de Com d’Afrik

La Comilog demeure un pilier de l’économie gabonaise, contribuant à hauteur de 600 milliards FCFA et générant plus de 2 000 emplois directs. Toutefois, la dépendance du Gabon au secteur extractif pose une question essentielle : comment assurer une croissance durable et inclusive ? Si la performance financière de la Comilog est encourageante, il est crucial de diversifier l’économie, d’accroître la transformation locale du manganèse et de renforcer les retombées pour les populations locales. L’avenir du secteur minier ne se mesurera pas uniquement en chiffres mais aussi en impacts socio-économiques concrets pour le pays.

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