Alors que les attaques médiatiques se multiplient à son encontre, Alain Claude Kouakoua, président du conseil d’administration de la Caisse n
Alors que les attaques médiatiques se multiplient à son encontre, Alain Claude Kouakoua, président du conseil d’administration de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), se distingue par une décision rarissime dans la sphère publique : renoncer à tous ses avantages liés à ses fonctions pour les réinjecter au bénéfice de la CNAMGS.
Élu en janvier 2025 par ses pairs, cet entrepreneur de la soixantaine et par ailleurs président de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG), se retrouve sous le feu des critiques. Des accusations portant sur sa présence à la tête du conseil et sur des supposés manquements de gestion alimentent les débats. Ses détracteurs, parfois relayés par certaines organisations syndicales, l’accusent également d’incarner une FEG « illégitime » au regard d’obligations prétendument non honorées envers la CNAMGS.
📝 Le regard de Com d’Afrik
Dans un environnement souvent marqué par des conflits d’intérêts et des soupçons sur l’usage des ressources publiques, le choix d’Alain Claude Kouakoua de renoncer à ses avantages mérite d’être salué. Cette posture, qu’on qualifiera de symbolique autant que stratégique, vient interroger la sincérité des critiques dont il fait l’objet : dénonciation légitime ou offensive orchestrée par des intérêts contrariés ?
Ce geste soulève par ailleurs un enjeu plus large : celui de l’exemplarité au sommet des institutions publiques. Le vrai défi reste la transparence dans la gouvernance de la CNAMGS et l’efficacité de son action au service des Gabonais. Au-delà des polémiques, ce sont les résultats tangibles en matière de couverture santé qui primeront aux yeux des citoyens.
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