Malgré une présence grandissante dans le 7e art, les femmes cinéastes africaines peinent encore à accéder aux postes clés de l’industrie. Un const
Malgré une présence grandissante dans le 7e art, les femmes cinéastes africaines peinent encore à accéder aux postes clés de l’industrie. Un constat qui a été au cœur des débats lors de la 29e édition du FESPACO, le plus grand festival de cinéma africain, qui s’est tenu à Ouagadougou. Du 22 février au 1er mars, la capitale burkinabè a vibré au rythme des projections, des rencontres et des échanges sur l’avenir du cinéma africain.
L’un des moments forts de cette édition fut une discussion majeure sur l’industrie cinématographique et l’autonomisation des femmes et des filles. Les participantes ont mis en lumière les défis persistants, mais aussi les leviers pour renforcer la visibilité et le leadership des réalisatrices, productrices et scénaristes africaines. Si ces dernières décennies ont vu émerger des figures emblématiques comme Apolline Traoré et Aïcha Boro, le chemin vers une parité réelle dans l’accès aux financements et aux postes décisionnels reste encore long.
Selon Mamounata Nikièma, présidente de l’Association des producteurs et productrices du Burkina Faso, la révolution numérique a ouvert de nouvelles perspectives aux femmes. Autrefois limitées par des équipements lourds et coûteux, elles peuvent aujourd’hui s’imposer grâce à des outils plus accessibles. Mais plus qu’une question de technologie, c’est leur détermination et leur engagement qui leur permettent de se faire une place dans un milieu encore largement dominé par les hommes.
📌 Le regard de Com d’Afrik
Le cinéma africain est en pleine mutation, et les femmes y jouent un rôle central. Pourtant, leur accès aux financements et aux postes de direction reste limité. Au-delà des discours et des panels, il est urgent d’agir concrètement : créer des fonds dédiés, encourager la formation et favoriser la distribution des œuvres féminines. Le leadership féminin dans le 7e art africain n’est pas une option, mais une nécessité pour un secteur plus inclusif et dynamique.
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