Centrafrique – Un calendrier électoral sous tension à l’approche d’échéances cruciales

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Centrafrique – Un calendrier électoral sous tension à l’approche d’échéances cruciales

  À quelques mois des élections municipales, législatives et présidentielle, la Centrafrique est plongée dans un climat d’incertitude. Alors qu

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À quelques mois des élections municipales, législatives et présidentielle, la Centrafrique est plongée dans un climat d’incertitude. Alors que le mandat du président Faustin-Archange Touadéra arrive à échéance en décembre, la tenue des scrutins devient une question hautement stratégique pour éviter un vide constitutionnel.

Le gouvernement se veut rassurant : les élections auront lieu à bonne date, en dépit des critiques croissantes de l’opposition et de la société civile. Le Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution (BRDC) pointe du doigt des dysfonctionnements majeurs, allant de l’incapacité technique de l’Autorité nationale des élections (ANE) à l’absence de transparence dans la constitution du fichier électoral.

Alors que la tenue des élections municipales — les premières depuis près de 40 ans — est prévue en août, aucune date n’a encore été officiellement confirmée.

🔍 Le regard de Com d’Afrik

La situation actuelle soulève une double interrogation : la faisabilité logistique d’organiser des élections dans les délais, et la volonté politique réelle de garantir un processus électoral inclusif et crédible.

En Centrafrique, les scrutins sont bien plus qu’un rendez-vous démocratique : ils sont une boussole de stabilité ou de basculement. L’argument du gouvernement selon lequel les élections générales sont « irrévocables » du point de vue constitutionnel se heurte à une réalité de terrain marquée par le manque de moyens, l’insécurité persistante et des institutions électorales fragiles.

Les signaux d’alerte émis par l’opposition comme par certains observateurs internationaux devraient inciter les autorités à plus de transparence, de dialogue et surtout à rétablir la confiance citoyenne.

À ce stade, le doute l’emporte sur la certitude. Or, dans toute démocratie, c’est la confiance dans le processus électoral — bien plus que sa simple tenue — qui garantit la légitimité des résultats.


 


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