Carburant : Le Gabon parmi les 10 pays africains où l’essence est la moins chère en juillet 2025

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 Carburant : Le Gabon parmi les 10 pays africains où l’essence est la moins chère en juillet 2025

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Selon les données publiées par GlobalPetrolPrices et relayées par Tribune Online, le Gabon se classe 10ᵉ au rang des pays africains où le carburant est le plus abordable, avec un prix moyen à la pompe de 1,059 dollar le litre, soit environ 635 FCFA.

Ce classement est largement dominé par les grands producteurs de pétrole du continent, tels que la Libye, l’Angola ou l’Algérie.

🔝 Top 10 africain – Prix du litre d’essence en juillet 2025 :

  • Libye – 0,028 $ (17 FCFA)
  • Angola – 0,327 $ (196 FCFA)
  • Algérie – 0,353 $ (212 FCFA)
  • Égypte – 0,458 $ (275 FCFA)
  • Nigeria – 0,547 $ (328 FCFA)
  • Soudan – 0,670 $ (402 FCFA)
  • Tunisie – 0,803 $ (482 FCFA)
  • Zambie – 0,955 $ (573 FCFA)
  • Cameroun – 1,033 $ (620 FCFA)
  • Gabon – 1,059 $ (635 FCFA)

Grâce à ses ressources pétrolières nationales et à une politique de subventions publiques partielles, le Gabon parvient à maintenir un prix modéré à la pompe, en dessous de la moyenne mondiale estimée à 1,29 $/L (774 FCFA).

🟠 Le regard de Com d’Afrik

Ce positionnement, bien qu’en fin de top 10, reste un indicateur positif pour les consommateurs gabonais. Il reflète à la fois la volonté des autorités de préserver le pouvoir d’achat, mais aussi les limites d’un modèle encore largement dépendant des revenus pétroliers.

Toutefois, ce « confort tarifaire » relatif masque des tensions plus profondes : l’équilibre entre soutien à la consommation et pression sur les finances publiques reste fragile. À l’heure où le monde entame sa transition énergétique, la dépendance au pétrole, même subventionné, soulève une double urgence : celle de la diversification économique et de la transformation du modèle énergétique gabonais.

La stabilité des prix à la pompe ne saurait être une fin en soi, mais plutôt une opportunité pour accélérer les réformes structurelles, encourager les mobilités durables et préparer l’économie nationale à l’après-pétrole.

 

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