La 15ᵉ édition de la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 17 ans s’est clôturée ce samedi 19 avril 2025 sur une note historique : le Maro
La 15ᵉ édition de la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 17 ans s’est clôturée ce samedi 19 avril 2025 sur une note historique : le Maroc remporte son tout premier titre continental U17, en venant à bout du Mali aux tirs au but (4-2), après un match nul et vierge (0-0) à l’issue du temps réglementaire et des prolongations. Une belle revanche pour les Lionceaux de l’Atlas, battus en finale en 2023 par le Sénégal.
Cette édition a rassemblé 16 nations africaines du 30 mars au 19 avril, avec un enjeu double : décrocher le trophée, mais aussi se qualifier pour la Coupe du Monde U17 2026 au Qatar. En tout, 10 équipes africaines ont validé leur ticket pour le rendez-vous mondial : le Maroc, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, l’Égypte, l’Angola, la Tunisie, le Sénégal, l’Ouganda et la Gambie.
Le Mali, pourtant grand favori avec deux titres à son actif (2015, 2017), échoue de peu à inscrire une troisième étoile à son palmarès. Quant à la Côte d’Ivoire, elle repart avec la médaille de bronze après sa victoire contre le Burkina Faso lors de la petite finale.
Au-delà de la compétition, cette CAN U17 a été le reflet d’un vivier de talents prometteurs sur le continent, une vitrine du futur du football africain.
🗞️ Le regard de Com d’Afrik
En remportant son premier sacre U17, le Maroc confirme la montée en puissance de sa stratégie sportive nationale, fondée sur la formation, l’investissement dans les infrastructures et la détection précoce des talents. Ce triomphe est aussi un symbole : celui d’une Afrique qui croit en sa jeunesse et qui investit dans l’avenir par le sport.
Cependant, cette compétition a aussi révélé des écarts criants dans les niveaux de préparation entre certaines nations, et pose la question de l’égalité des chances dans la formation footballistique à l’échelle du continent. Le football africain a du potentiel, mais il a besoin de structure, de moyens et surtout, de continuité.
Le Maroc a gagné, mais c’est toute l’Afrique qui peut en sortir gagnante — à condition de capitaliser sur cette jeunesse qui ne demande qu’à briller.
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