Après 70 ans de présence, le groupe pétrolier français TotalEnergies annonce son retrait du Burkina Faso, cédant ses 170 stations-service à Coris Inve
Après 70 ans de présence, le groupe pétrolier français TotalEnergies annonce son retrait du Burkina Faso, cédant ses 170 stations-service à Coris Investment Group, un conglomérat burkinabé déjà actif dans le secteur énergétique.
Une transition qui se veut fluide, selon Idrissa Nassa, président du groupe acquéreur, qui promet une continuité des services pour les particuliers et les entreprises.
Ce retrait s’inscrit dans un désengagement plus large de l’entreprise en Afrique. Depuis plusieurs mois, TotalEnergies réduit sa présence dans plusieurs pays du continent : Mali, Niger, hashtag Centrafrique, Tchad, Côted’Ivoire….
En Côte d’Ivoire, le géant français a cédé sa participation de 27,33 % dans la SIR à Sahara Energy pour près de 200 millions d’euros.
🔎 Le regard de Com d’Afrik
Au-delà des raisons officielles avancées – transition énergétique et repositionnement stratégique – ce départ soulève des questions sur la place des multinationales occidentales en Afrique.
Les tensions géopolitiques, la montée en puissance des acteurs locaux et le renforcement des partenariats intra-africains pourraient redessiner l’avenir du secteur énergétique sur le continent.
L’acquisition par Coris Investment Group est un signal fort : les entreprises africaines sont prêtes à reprendre le contrôle de leur marché. Mais avec quels défis ?
Quelle sera l’empreinte réelle de ces nouveaux acteurs face à une industrie historiquement dominée par les majors étrangères ?
🔍 Votre avis ? Ce retrait de TotalEnergies : opportunité pour les acteurs locaux ou vide difficile à combler ? 👇
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