La région de Solenzo, au Burkina Faso, est une nouvelle fois le théâtre de massacres visant les populations peules. Selon plusieurs sources, ces a
La région de Solenzo, au Burkina Faso, est une nouvelle fois le théâtre de massacres visant les populations peules. Selon plusieurs sources, ces attaques seraient menées par les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), des supplétifs de l’armée burkinabè. Une violence qui s’inscrit dans un climat de tensions ethniques et sécuritaires grandissant.
🔹 Un cycle infernal de représailles
Les récits de survivants décrivent une brutalité inouïe : des villages incendiés, des exécutions sommaires et des familles décimées. Les Peuls, souvent assimilés aux groupes djihadistes, sont devenus des cibles récurrentes dans cette guerre asymétrique où les civils paient le prix fort.
🔹 Une tragédie ignorée ?
Alors que le Burkina Faso fait face à une insécurité croissante, ces massacres soulèvent des questions cruciales sur la responsabilité de l’État. L’implication de forces paramilitaires laisse craindre une exacerbation des violences communautaires, dans un pays déjà fragilisé par les attaques terroristes et les défis politiques.
📌 Le regard de Com d’Afrik
Les Peuls du Burkina Faso sont pris entre le feu croisé des groupes armés et des milices locales. Ce conflit, qui se joue loin des projecteurs, interroge la stratégie de lutte contre le terrorisme dans la région. L’État burkinabè peut-il continuer à déléguer la sécurité à des groupes non contrôlés sans risquer d’aggraver les fractures sociales ? L’inaction internationale face à ces massacres pose également question : jusqu’où faudra-t-il aller avant qu’un réel sursaut ne s’opère ?
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