Le gouvernement gabonais passe à l’action. Après une décennie d'attente, le projet du "Boulevard de la Transition" a été officiellement relan
Le gouvernement gabonais passe à l’action. Après une décennie d’attente, le projet du « Boulevard de la Transition » a été officiellement relancé. Sous la supervision des Forces de défense et de sécurité, les opérations de libération de l’emprise foncière ont débuté, marquant un tournant dans le processus de modernisation de la capitale.
Porté par le ministère des Travaux publics et de la Construction, ce projet vise deux objectifs majeurs :
👉 La construction d’une cité administrative à Plaine-Orety
👉 L’aménagement d’une voie stratégique reliant le front de mer à l’Assemblée nationale.
Si certains riverains se disent pris de court, le ministre Edgard Moukoumbi a rappelé que les démarches de sensibilisation et d’indemnisation remontent à 2015. « Le laxisme est terminé, nous devons développer notre pays », a-t-il affirmé, en soulignant l’importance de cette opération pour améliorer la mobilité urbaine, fluidifier la circulation et mettre fin aux constructions anarchiques.
🎙️ Le regard de Com d’Afrik
Derrière cette opération se dessine une nouvelle ambition urbaine pour Libreville. Longtemps marquée par l’improvisation dans la gestion foncière, la capitale gabonaise cherche désormais à renouer avec une planification rigoureuse et durable.
Le projet du Boulevard de la Transition symbolise une volonté politique claire : refaçonner l’image de la ville tout en posant les bases d’un développement urbain maîtrisé. Mais le succès d’une telle initiative dépendra de plusieurs facteurs :
✅ L’accompagnement social des populations déplacées
✅ La transparence dans les travaux et les appels d’offres
✅ La capacité de l’État à maintenir un rythme soutenu jusqu’à l’achèvement
C’est aussi une occasion unique de repenser la relation entre modernisation et inclusion sociale, dans une ville où les inégalités spatiales sont encore criantes.
Ce projet, s’il est mené avec cohérence, pourrait faire de Libreville une vitrine du développement urbain gabonais. Mais pour cela, il faudra aller au-delà du symbole.
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