BGFIBank & BVMAC : Henri-Claude Oyima amorce une transition en douceur vers la sphère publique

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BGFIBank & BVMAC : Henri-Claude Oyima amorce une transition en douceur vers la sphère publique

  Nommé récemment ministre d’État en charge de l’Économie, des Finances, de la Dette et des Participations, Henri-Claude Oyima a annoncé son in

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Nommé récemment ministre d’État en charge de l’Économie, des Finances, de la Dette et des Participations, Henri-Claude Oyima a annoncé son intention de quitter, dans les prochaines semaines, la tête de BGFIBank et de la Bourse des Valeurs Mobilières de l’Afrique Centrale (BVMAC). Un départ progressif qui s’inscrit dans une volonté affirmée d’éviter tout conflit d’intérêts entre ses nouvelles fonctions gouvernementales et ses responsabilités au sein du secteur privé.

🎙 « Je ne m’y attendais pas. Cette nomination est arrivée par surprise. J’ai accepté cette responsabilité, et je me dois de tout faire pour que l’entreprise que nous avons bâtie depuis plus de 40 ans ne souffre pas de mon départ précipité », a-t-il déclaré, mettant en avant la nécessité d’une transition structurée.

Cette décision souligne son souci de préserver la stabilité des institutions financières qu’il a dirigées pendant plusieurs décennies, tout en assurant la confiance des actionnaires, des collaborateurs et des partenaires économiques.

📝 Le regard de Com d’Afrik

La sortie progressive d’Henri-Claude Oyima de la sphère bancaire et boursière constitue un tournant institutionnel majeur, tant pour BGFIBank, acteur régional de premier plan, que pour la BVMAC, qui incarne les ambitions d’intégration financière sous-régionale.

Sur le plan éthique, sa décision illustre un choix rare mais salutaire : dissocier clairement les fonctions publiques des intérêts privés. Dans un contexte africain souvent critiqué pour le flou entourant les mandats à double casquette, Oyima envoie ici un signal fort de gouvernance responsable.

Reste à savoir si les organes de gouvernance de BGFIBank et de la BVMAC sauront capitaliser sur cet héritage pour renforcer leur indépendance stratégique et inscrire leur développement dans une dynamique durable. Car l’après-Oyima s’annonce comme un stress test institutionnel aussi bien en interne qu’aux yeux des marchés.

 

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