Selon les données de l’Association gabonaise des usagers de banque (AGUB), basées sur les états financiers compilés par l’Association profess
Selon les données de l’Association gabonaise des usagers de banque (AGUB), basées sur les états financiers compilés par l’Association professionnelle des établissements de crédit (APEC), BGFIbank confirme sa position de leader du secteur bancaire gabonais en 2024 avec un résultat net de 45 milliards de FCFA, largement en avance sur ses concurrents.
Dans un secteur bancaire marqué par une forte concentration, les sept principaux établissements présents au Gabon ont cumulé 131 milliards FCFA de profits en 2024. Ce chiffre témoigne de la solidité financière des acteurs majeurs, mais aussi des défis persistants liés à un environnement économique en pleine transition.
Classement 2024 des banques au Gabon selon le résultat net :
- BGFIbank : 45 milliards FCFA
- UGB : 30 milliards FCFA
- AFG Bank (ex-Bicig) : 24 milliards FCFA
- Ecobank : 13 milliards FCFA
- Citibank : 12 milliards FCFA
- UBA : 5 milliards FCFA
- Orabank : 2 milliards FCFA
👁 Le regard de Com d’Afrik
Ce classement confirme la dominance incontestable de BGFIbank, qui continue de capitaliser sur sa stratégie d’expansion régionale et sa diversification des services financiers. Son leadership financier est un signe fort de confiance dans la stabilité et la performance de ses opérations.
Toutefois, la forte concentration des profits dans les mains de quelques banques interroge sur la dynamique concurrentielle du secteur. Si les grandes banques affichent une robustesse indéniable, les acteurs plus modestes peinent à maintenir leur rentabilité, ce qui soulève la question de la viabilité à long terme de certains modèles économiques.
Dans un contexte où le gouvernement mise sur la bancarisation et l’innovation financière pour stimuler l’économie gabonaise, un défi majeur sera de favoriser une concurrence saine, propice à une meilleure inclusion financière. Le secteur pourrait connaître des mouvements de consolidation, fusion ou repositionnement stratégique, nécessaires pour assurer une couverture plus large et un service de qualité à l’ensemble des populations.
Ainsi, le secteur bancaire gabonais est à un tournant crucial : entre croissance robuste et besoin de réformes structurelles, il doit évoluer pour répondre aux attentes d’une économie en mutation.
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