Ce mardi après-midi marque le coup d’envoi officiel des épreuves écrites du baccalauréat session 2025, avec pour première épreuve celle des s
Ce mardi après-midi marque le coup d’envoi officiel des épreuves écrites du baccalauréat session 2025, avec pour première épreuve celle des sciences économiques et sociales en série B. Cette année, pas moins de 26 449 candidats sont répartis dans 51 centres d’examen à travers tout le territoire national.
Les autorités éducatives affichent leur détermination à faire de cette session un exemple de rigueur et de transparence. Innovations pédagogiques, sécurisation renforcée des centres, et lutte sévère contre la fraude sont au cœur des dispositifs mis en place. Selon une source de la Direction générale des Examens et Concours (DGEC), « aucun objet électronique n’est toléré cette année : ni téléphone portable, ni montre connectée, ni lunettes intelligentes, pour les candidats comme pour les surveillants ».
On note aussi une grande diversité d’âges parmi les candidats, avec un plus jeune âgé de seulement 13 ans et un doyen né en 1968. Les épreuves écrites se poursuivront jusqu’au lundi 7 juillet 2025, et les candidats sont appelés à respecter scrupuleusement les règles de sécurité et d’organisation.
🔍 Le regard de Com d’Afrik
Le lancement des épreuves écrites du baccalauréat 2025 illustre non seulement l’importance capitale de cet examen dans le parcours scolaire gabonais, mais aussi la volonté des autorités éducatives de renforcer la crédibilité et l’intégrité du système éducatif national.
La stricte interdiction des objets électroniques témoigne d’une prise de conscience accrue face aux défis contemporains liés à la triche et à la fraude, qui peuvent miner la valeur même du diplôme. La diversité des profils des candidats, notamment en âge, reflète une société qui évolue et où l’accès à l’éducation reste un enjeu majeur pour toutes les générations.
Cependant, au-delà des mesures sécuritaires, il faudra veiller à ce que l’accompagnement pédagogique et l’égalité des chances soient également au cœur des préoccupations. Car la réussite du baccalauréat dépend autant de la rigueur organisationnelle que de la qualité de l’enseignement et du soutien apporté aux élèves.
Pour le Gabon, ce baccalauréat 2025 est une étape déterminante vers un système éducatif plus juste, transparent et performant, condition essentielle pour former les talents de demain et préparer l’avenir du pays.
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