Ces dernières semaines, un affrontement interne au sein des services secrets marocains a pris une tournure politique et judiciaire aux conséq
Ces dernières semaines, un affrontement interne au sein des services secrets marocains a pris une tournure politique et judiciaire aux conséquences internationales. Mehdi Hijaouy, ancien haut responsable de la Direction générale des études et de la documentation (DGED), le service de renseignement extérieur du Maroc, a été contraint à l’exil face à des accusations et pressions venues de ses anciens collègues.
Visé par un mandat d’arrêt international pour « escroquerie » et « facilitation d’émigration illégale », Mehdi Hijaouy se réfugie à l’étranger. Pendant ce temps, des officiers de police proches de lui sont condamnés, tandis que sa famille subit un harcèlement administratif au Maroc, révélant un véritable règlement de comptes qui dépasse le cadre strictement sécuritaire.
Le regard de Com d’Afrik
Ce dossier illustre la complexité des luttes internes qui peuvent se jouer au sein des services de renseignement, souvent entourés d’un voile d’opacité. Lorsque ces conflits se transforment en batailles judiciaires et politiques, leurs répercussions dépassent les frontières nationales, exposant à la fois les enjeux de pouvoir et les failles dans la gouvernance sécuritaire.
L’exil forcé d’un ancien haut responsable et la pression exercée sur ses proches révèlent également les dérives possibles dans l’usage des institutions à des fins politiques. Ce cas interpelle sur la nécessité d’un encadrement légal clair et respectueux des droits humains, même dans des secteurs aussi sensibles que le renseignement.
Enfin, il souligne combien la transparence et le dialogue restent essentiels pour restaurer la confiance dans les institutions, éviter les abus, et garantir la stabilité politique dans un contexte où les enjeux sécuritaires sont cruciaux.
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