Ce jour, au Palais Rénovation, le Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, a échangé avec une délégation d’entrepreneurs gabonais
Ce jour, au Palais Rénovation, le Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, a échangé avec une délégation d’entrepreneurs gabonais, conduite par Henri-Claude Oyima, Président de la Fédération des Entreprises du Gabon (FEG). Une rencontre marquée par la reconnaissance du Chef de l’État envers le secteur privé pour son rôle durant la transition, mais surtout par l’annonce de dix mesures stratégiques destinées à améliorer l’environnement économique du pays.
Parmi ces mesures figurent :
✅ Maîtrise des dépenses publiques
✅ Réduction des barrières commerciales
✅ Simplification administrative
✅ Fiscalité attractive
✅ Digitalisation de l’administration
✅ Renforcement de la protection judiciaire des entreprises
✅ Soutien au financement des projets économiques
✅ Amélioration de l’éducation et de la formation
✅ Gestion optimisée de la dette publique
✅ Mise en place d’une politique de stabilité macro-économique
Afin de garantir une collaboration efficace entre l’État et le secteur privé, un cadre permanent de concertation sera instauré. Cette initiative vise à faciliter le dialogue entre les entrepreneurs et l’administration pour un climat des affaires plus dynamique. Par ailleurs, le Chef de l’État a annoncé une réduction du taux de la dette intérieure à 6,99 %, offrant ainsi plus de marge pour les investissements.
👀 Le regard de Com d’Afrik
Si ces annonces démontrent une volonté claire du gouvernement de créer un environnement propice aux investissements, plusieurs interrogations subsistent. La mise en œuvre effective de ces réformes sera déterminante, car l’administration gabonaise a souvent été pointée du doigt pour sa lenteur et sa complexité bureaucratique.
De plus, la réduction des barrières commerciales et l’attractivité fiscale ne doivent pas se faire au détriment des entreprises locales, qui pourraient se retrouver en concurrence avec des multinationales mieux structurées. Comment garantir un équilibre entre ouverture économique et protection des acteurs nationaux ?
Enfin, la digitalisation de l’administration est une avancée majeure, mais son efficacité dépendra d’un déploiement réaliste et d’une transparence totale pour éviter qu’elle ne soit un simple effet d’annonce. Ces mesures peuvent-elles réellement transformer le climat des affaires au Gabon ou resteront-elles au stade des bonnes intentions ? 🤔
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