À la suite du jugement rendu le 25 juillet 2025 par le Tribunal de première instance de Libreville, Ali Akbar Onanga Y’Obegue a réaffirmé son
À la suite du jugement rendu le 25 juillet 2025 par le Tribunal de première instance de Libreville, Ali Akbar Onanga Y’Obegue a réaffirmé son autorité exclusive sur la validation des candidatures du Parti démocratique gabonais (PDG). Officiellement mandaté par Ali Bongo Ondimba, il voit sa légitimité renforcée à l’approche des élections locales et législatives de septembre.
Face aux dissensions internes qui secouent le plus ancien parti politique du Gabon depuis la chute d’Ali Bongo Ondimba en août 2023, Onanga Y’Obegue a remporté un camouflet juridique majeur : la justice a rejeté la tentative d’éviction initiée par un directoire parallèle, validant ainsi son rôle unique dans la gestion des candidatures.
« La justice a parlé. Le droit a triomphé de l’usurpation », a-t-il déclaré, insistant que toute candidature non validée par ses soins serait juridiquement nulle et sans effet.
Malgré cette victoire, il tend la main aux dissidents, appelant au dialogue et à l’unité, afin d’éviter une fragmentation du parti qui affaiblirait le PDG face aux échéances électorales.
🔎 Le regard de Com d’Afrik
Cette décision judiciaire marque un tournant symbolique pour le PDG, en quête d’une direction claire et stable après plusieurs mois de luttes intestines. La validation exclusive des candidatures par Ali Akbar Onanga confère une autorité juridique mais ouvre aussi un défi politique majeur : restaurer la cohésion d’un parti fragmenté.
Dans un contexte où l’enjeu électoral est décisif, cette victoire judiciaire ne garantit pas encore l’adhésion pleine et entière des militants et cadres, souvent partagés entre fidélités personnelles et intérêts stratégiques. Le vrai test sera la capacité d’Onanga Y’Obegue à traduire ce succès formel en unité réelle, condition sine qua non pour que le PDG conserve son rôle de pilier politique national.
L’appel à la réconciliation lancé par le secrétaire général traduit la conscience qu’une victoire par la force juridique ne suffit pas, et que la survie du parti dépendra de compromis et d’une gouvernance inclusive.
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