Condamné à sept ans de prison ferme par le tribunal de Tizi Ouzou, le journaliste français Christophe Gleizes, collaborateur de « So Foot » e
Condamné à sept ans de prison ferme par le tribunal de Tizi Ouzou, le journaliste français Christophe Gleizes, collaborateur de « So Foot » et « Society », fait l’objet d’une mobilisation internationale. Âgé de 36 ans, il est détenu dans une cellule exigüe depuis plusieurs semaines, après plus d’un an de contrôle judiciaire.
Face à cette condamnation jugée infondée par ses proches et Reporters sans frontières (RSF), une tribune publiée le 15 juillet rassemble l’appel à sa libération de plus de 80 personnalités issues du monde du cinéma, des médias, de la littérature et du sport. Parmi elles, Catherine Deneuve, Yann Barthès, Benjamin Biolay, Gilles Lellouche, Michel Hazanavicius et Mohamed Mbougar Sarr.
Cette mobilisation citoyenne et professionnelle témoigne d’un soutien fort à la liberté de la presse et au respect des droits des journalistes, confrontés trop souvent à la répression dans certains pays.
📰 Le regard de Com d’Afrik
Cette affaire illustre une nouvelle fois les tensions croissantes entre pouvoirs étatiques et liberté d’expression, particulièrement dans des contextes politiques sensibles. La condamnation de Christophe Gleizes soulève des questions fondamentales sur le respect des droits humains et le traitement réservé aux journalistes étrangers.
Pour la presse indépendante, il s’agit d’un rappel urgent de la fragilité du travail d’investigation en zones de conflit ou sous régimes autoritaires. Cette mobilisation internationale, portée par des figures culturelles et médiatiques, met en lumière l’importance du soutien global pour protéger ceux qui dénoncent et informent.
Au-delà du cas individuel, c’est tout un écosystème médiatique qui est en jeu, appelant à un engagement renforcé des institutions, mais aussi des citoyens, pour défendre les valeurs démocratiques.
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