Akere Muna : un héritage familial et un combat contre la corruption en vue de la présidentielle de 2025

Avocat de renommée internationale et fervent défenseur de la lutte contre la corruption, Akere Muna, fils de l’ancien Premier ministre Solomon Tandeng Muna, a annoncé sa candidature à la présidentielle camerounaise prévue en octobre 2025. Héritier d’une lignée politique influente, Akere Muna ambitionne de poursuivre l’œuvre de son père, une figure historique du Cameroun ayant occupé des postes prestigieux tels que vice-président, Premier ministre et président de l’Assemblée nationale avant son décès en 2002.

Après une première tentative en 2018, Akere Muna se lance à nouveau dans la course présidentielle, fort du soutien de l’Union nationale pour l’intégration vers la solidarité (Univers). Son principal cheval de bataille est la lutte contre la corruption, un fléau majeur qui a, selon Transparency International Cameroun, coûté plus de 900 milliards de francs CFA au pays en 2024. Face à cette situation, Akere Muna entend redonner au Cameroun un avenir plus transparent et plus prospère, en éradiquant les pratiques qui freinent le développement du pays.

Le regard de Com d’Afrik

La candidature d’Akere Muna à la présidentielle de 2025 ne passe pas inaperçue, tant l’héritage politique et l’engagement de ce dernier en matière de gouvernance transparente sont porteurs de grandes attentes. Sa détermination à lutter contre la corruption, un fléau omniprésent dans de nombreux pays africains, démontre un véritable désir de redéfinir la politique camerounaise. En tant que journaliste, on ne peut qu’être curieux de voir si cette nouvelle tentative saura emporter l’adhésion des Camerounais, lassés de la corruption systémique, et si l’héritage Muna saura vraiment faire la différence dans un contexte politique souvent dominé par des figures de l’ancien régime.