Aide au développement : après Trump, la France s’interroge sur ses financements

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 Aide au développement : après Trump, la France s’interroge sur ses financements

L’impact de la décision de Donald Trump de suspendre le financement de l’USAID dépasse les frontières américaines. En France, la droite radicale s

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L’impact de la décision de Donald Trump de suspendre le financement de l’USAID dépasse les frontières américaines. En France, la droite radicale s’empare du sujet pour remettre en cause l’aide publique au développement.

🔹 Une offensive politique contre l’AFD
C’est Sarah Knafo, eurodéputée du parti Reconquête ! d’Éric Zemmour, qui a ouvert le feu. Mi-février, sur CNews, elle dénonçait le rôle de l’Agence Française de Développement (AFD), accusant l’organisme de « prendre l’argent dans la poche des Français » pour le « gaspiller » à l’international. Un discours qui trouve un écho auprès du Rassemblement National (RN) : quelques jours plus tard, un député du parti de Marine Le Pen plaidait pour un « moratoire » sur l’aide au développement.

🔹 Un débat relancé sur le rôle de la France dans le monde
La remise en cause de l’aide publique au développement, bien que récurrente, revient avec force à l’approche des élections européennes. Ce débat soulève une question essentielle : faut-il recentrer les financements sur les enjeux nationaux ou maintenir un engagement international au nom de la coopération et de l’influence française ?

📌 Le regard de Com d’Afrik

L’aide au développement est un levier diplomatique majeur pour la France, notamment en Afrique, où l’AFD joue un rôle clé dans les infrastructures, l’éducation et la santé. Si des ajustements sont légitimes, une remise en cause brutale de ces financements poserait la question du désengagement français sur le continent, au profit d’autres acteurs comme la Chine, la Russie ou la Turquie. La vraie question est donc : réduire l’aide, mais à quel prix pour l’influence de la France ?

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