En marge de la 32e Assemblée annuelle de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) à Abuja, la diplomatie économique gabonaise a sign
En marge de la 32e Assemblée annuelle de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) à Abuja, la diplomatie économique gabonaise a signé un coup de maître. Deux conventions stratégiques ont été paraphées par la délégation gabonaise, scellant un partenariat d’envergure avec un financement global dépassant les 1700 milliards de francs CFA.
Au-delà de la performance chiffrée, cette opération révèle une volonté claire : celle de repositionner le Gabon comme un acteur économique crédible, ambitieux et tourné vers la transformation structurelle de son économie. La présence de quatre ministres à Abuja traduit le poids politique accordé à cette dynamique nouvelle.
Ces accords ne sont pas de simples formalités : ils s’inscrivent pleinement dans la vision portée par le président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, qui fait de la valorisation locale des ressources naturelles un axe central de la relance économique.
🟠 Le regard de Com d’Afrik
Cet accord signé avec Afreximbank marque un tournant. Il symbolise une mutation de la diplomatie gabonaise, qui ne se contente plus de relations bilatérales classiques mais entre de plain-pied dans l’ère de la diplomatie économique ciblée et opérationnelle. Dans un contexte de transition politique où la relance économique est un impératif, le gouvernement montre sa capacité à capter des ressources majeures et à négocier avec les grandes institutions africaines.
Le véritable enjeu désormais réside dans l’exécution efficace de ces conventions et dans leur impact réel sur les chaînes de valeur nationales. Car si la signature est un début prometteur, seule la mise en œuvre concrète permettra d’en mesurer les bénéfices pour les populations.
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