[Affaire Pascaline Mferri Bongo] – Nouvelle mise en examen en France : la défense dénonce un acharnement judiciaire

HomeActualité AfriqueJustice

[Affaire Pascaline Mferri Bongo] – Nouvelle mise en examen en France : la défense dénonce un acharnement judiciaire

Un an après avoir été relaxée par le tribunal correctionnel de Paris dans une affaire de corruption passive d’agent public étranger, Pascaline Mferr

Henri-Claude Oyima amorce une sortie progressive de BGFIBank pour sécuriser la stabilité du groupe
Présidentielle au Gabon : Joseph Lapensée Essingone promet une gouvernance axée sur l’impact économique et social
Gabon : la réintégration à l’Union africaine, symbole d’un retour à la légitimité continentale
Temps de lecture : 2 min
Un an après avoir été relaxée par le tribunal correctionnel de Paris dans une affaire de corruption passive d’agent public étranger, Pascaline Mferri Bongo est à nouveau visée par une inculpation en France.Selon une information révélée par l’AFP, cette nouvelle procédure concerne une enquête ouverte depuis 2015 portant sur un supposé système de blanchiment d’argent via une structure basée à Hong Kong. Des flux financiers suspects provenant d’une entreprise chinoise auraient été redistribués vers des comptes personnels aux États-Unis, ou vers des proches de l’ancienne directrice de cabinet du président Omar Bongo.

L’avocate de Mme Bongo, Me Corinne Dreyfus-Schmidt, dénonce une poursuite injustifiée, qualifiant cette mise en examen de « non-événement », estimant qu’il s’agit d’un acharnement judiciaire motivé par son nom de famille.

La défense rappelle également que malgré l’ouverture de l’enquête en 2015, aucune avancée significative n’a été observée pendant près de dix ans. Ce contexte a motivé un recours immédiat auprès de la chambre d’instruction pour contester la décision.

🗞️ Le regard de Com d’Afrik

En tant que média panafricain engagé pour une information juste et contextualisée, nous observons que ce dossier met en lumière plusieurs points sensibles :

  • La judiciarisation prolongée des figures politiques africaines en Europe pose la question de l’équilibre entre lutte contre la corruption et respect des droits fondamentaux.
  • La récurrence des procédures visant Pascaline Mferri Bongo — sans condamnation effective à ce jour — alimente un climat de scepticisme autour de l’impartialité de certaines instructions.
  • Cette affaire illustre aussi les tensions géopolitiques sous-jacentes, entre la présence croissante d’intérêts asiatiques en Afrique et le regard scrutateur des anciennes puissances coloniales.

Com d’Afrik continuera à suivre ce dossier et à décrypter les enjeux qu’il soulève pour notre lectorat africain et international.

 

PARTAGEZ SUR

COMMENTS

WORDPRESS: 0
DISQUS: