L’affaire Hervé Patrick Opiangah illustre parfaitement les dérives du système judiciaire gabonais, qui semble aujourd'hui pris dans une mascarade pr
L’affaire Hervé Patrick Opiangah illustre parfaitement les dérives du système judiciaire gabonais, qui semble aujourd’hui pris dans une mascarade procédurale. Le dossier, pourtant vide de preuves, d’infraction, et même de victime, se poursuit sans fondement tangible, révélant une justice à la solde des intérêts politiques. Alors que la principale supposée victime a rejeté toutes les accusations et même porté plainte pour diffamation contre son oncle, la justice persiste à maintenir cette procédure arbitraire. Comment la justice gabonaise peut-elle accepter d’être instrumentalisée ainsi, sans se soucier de ses principes fondamentaux ?
Le dossier Opiangah se distingue non seulement par son incohérence, mais aussi par les lenteurs suspectes qui retardent volontairement la procédure. Un mois après l’appel des avocats, la Chambre d’accusation n’a toujours pas reçu le dossier, bloqué semble-t-il au niveau du Procureur général. Un tel enlisement judiciaire semble organiser délibérément pour des raisons politiques. Si le Procureur général se laisse influencer, cela serait un coup dur pour l’indépendance judiciaire du pays et pour la confiance des citoyens dans leurs institutions.
Le regard de Com d’Afrik
En tant que média, nous observons avec inquiétude l’évolution de ce dossier. Ce qui semble se dessiner derrière cette procédure judiciaire, c’est une tentative flagrante de manipulation politique sous couvert de justice. À un moment où la transparence et l’indépendance judiciaire sont plus que jamais nécessaires, cette affaire pourrait devenir un symbole de la dégradation des institutions. La justice doit se poser la question : peut-elle continuer de se soumettre aux jeux d’influence, ou choisira-t-elle d’agir selon les principes de l’État de droit ? Un non-lieu dans cette affaire serait la seule décision logique et juste. La question reste : jusqu’où ira l’instrumentalisation de la justice gabonaise ?
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