Affaire Opiangah : Bilie-By-Nze dénonce une justice à deux vitesses

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 Affaire Opiangah : Bilie-By-Nze dénonce une justice à deux vitesses

À l’approche de l’élection présidentielle du 12 avril 2025, le ton monte sur la scène politique gabonaise. Alain Claude Bilie-By-Nze, leader de la

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À l’approche de l’élection présidentielle du 12 avril 2025, le ton monte sur la scène politique gabonaise. Alain Claude Bilie-By-Nze, leader de la plateforme Ensemble Pour le Gabon (EPG) et ancien Premier ministre d’Ali Bongo, a pris la parole lors de l’émission « Le Purgatoire » sur TikTok, animée par l’activiste Princesse de Souba. Son message est clair : la justice gabonaise ne doit pas être un instrument de vengeance politique.

Au cœur de la polémique : l’affaire Hervé Patrick Opiangah, homme d’affaires et président de l’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS), actuellement poursuivi par la justice. Pour Bilie-By-Nze, ce dossier est le symbole d’un État de droit fragilisé sous la Transition. Il dénonce un dossier vide, construit pour servir des intérêts politiques plutôt que la justice.

Un test pour la crédibilité du CTRI
En critiquant ouvertement le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), Bilie-By-Nze interpelle directement les dirigeants actuels : peuvent-ils tenir leurs engagements de justice impartiale et d’institutions restaurées ? Maintenir Opiangah en détention sans preuve solide risque de fragiliser la crédibilité de la Transition et de renforcer le sentiment d’une justice à géométrie variable.

Avec cette prise de position tranchée, Bilie-By-Nze ne se contente pas de défendre un homme, il se positionne comme un acteur clé de l’opposition au pouvoir en place. Dans un climat politique tendu, ses déclarations pourraient redessiner les rapports de force à l’approche du scrutin présidentiel.

🔍 Le regard de Com d’Afrik
L’affaire Opiangah met en lumière un défi majeur pour la Transition : garantir une justice équitable, indépendante et transparente. Si le CTRI veut réellement marquer une rupture avec l’ancien régime, il doit démontrer que l’État de droit s’applique à tous, sans distinction politique. Mais la réalité est plus complexe. Entre volonté de réforme et nécessité de consolider son pouvoir, la Transition navigue en eaux troubles. Cette affaire pourrait bien devenir un marqueur du véritable visage du régime en place.

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