Le 24 février, les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne se sont réunis pour discuter d’éventuelles sanctions contre le Rwanda, accu
Le 24 février, les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne se sont réunis pour discuter d’éventuelles sanctions contre le Rwanda, accusé de soutenir la rébellion du M23 dans l’est de la République démocratique du Congo.
Pourtant, malgré une résolution du Parlement européen, aucune sanction n’a été adoptée. ❌🇷🇼
Pourquoi une telle prudence ? 🤔
🔹 Un équilibre fragile : L’UE entretient des relations stratégiques avec Kigali, notamment en matière de sécurité régionale et de coopération économique.
🔹 Des intérêts divergents : Certains États membres privilégient une approche diplomatique, craignant qu’une sanction directe ne renforce les tensions dans la région.
🔹 Une pression internationale limitée : Contrairement aux États-Unis, qui ont déjà suspendu certaines aides militaires, l’UE opte pour une posture plus modérée.
🔍 Le regard de Com d’Afrik
Ce choix de l’UE soulève une question clé : le poids des principes face aux intérêts stratégiques.
Alors que la crise sécuritaire en RDC ne cesse de s’aggraver, la réticence européenne à sanctionner Kigali témoigne des jeux d’influence en Afrique. 🌍💬
Faut-il voir dans cette décision une complaisance diplomatique, ou un pragmatisme nécessaire pour éviter une escalade du conflit ?
L’avenir des relations entre Kinshasa, Kigali et Bruxelles reste incertain… 🚨
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