Depuis le 23 mai 2024, le procès d'une affaire de trafic de drogue international, surnommée l'affaire du "PabloEscobarduSahara", se déroule en toute d
Depuis le 23 mai 2024, le procès d’une affaire de trafic de drogue international, surnommée l’affaire du « PabloEscobarduSahara« , se déroule en toute discrétion.
Mais c’est le 14 février 2025 que le procès a véritablement pris un tournant décisif.
L’affaire implique plusieurs personnalités, dont deux figures emblématiques du monde politique et des affaires au Maroc, notamment AbdenbiBioui, membre du Parti Authenticité et Modernité (PAM) et ancien président de la région de l’Oriental.
L’enquête a révélé que Bioui était l’un des responsables d’un des plus grands réseaux de trafic de drogue au Maroc, un trafic qui perdure depuis plus de 20 ans.
L’élément clé de cette affaire est El Hadj Ahmed Ben Ibrahim, dit le « Pablo Escobar du Sahara », incarcéré à la prison d’El Jadida, près de Casablanca. Depuis sa cellule, il a dénoncé Bioui comme étant à la tête de ce réseau criminel.
Cependant, malgré la gravité des accusations, Bioui n’a toujours pas comparé devant le tribunal.
Pour l’instant, il n’a pas été jugé, et le processus judiciaire n’en est qu’à ses débuts. Le véritable déballage du trafic de drogue ne fait que commencer.
Le regard de Com d’Afrik :
Ce procès mis en lumière non seulement l’ampleur du trafic de drogue au Maroc, mais aussi l’implication de chiffres politiques et économiques du premier plan.
L’absence de Bioui à ce jour laisse planer un doute sur l’impartialité du système judiciaire et suscite des interrogations sur l’étendue de la corruption qui pourrait exister au sein des sphères politiques et administratives.
Les médias doivent maintenir une pression constante pour garantir que la justice suive son cours et que la vérité éclate, sans compromis.
COMMENTS