À l’approche des élections législatives et locales, prévues après la présidentielle d’avril 2025, les autorités gabonaises insistent sur l’im
À l’approche des élections législatives et locales, prévues après la présidentielle d’avril 2025, les autorités gabonaises insistent sur l’importance de disposer d’un fichier électoral fiable et actualisé.
Dans cette dynamique, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hermann Immongault, a lancé, le 14 juillet 2025, la révision de la liste électorale, une opération qui s’étendra jusqu’au 12 août 2025.
🔎 Objectifs :
- Enregistrer les jeunes ayant atteint la majorité après mars 2025 ;
- Radier les personnes décédées ou privées de leurs droits civiques.
L’article 50 du Code électoral révisé (Loi organique n°001/2025 du 19 janvier 2025) précise que la radiation des électeurs décédés doit se faire sur la base de l’acte de décès, transmis au ministère dans un délai de 15 jours.
📰 Le regard de Com d’Afrik
La mise à jour du fichier électoral est un maillon fondamental de la transparence démocratique. Pourtant, la déclaration des décès reste une pratique négligée, souvent par manque de sensibilisation ou par désintérêt. Cette omission, bien qu’en apparence anodine, ouvre la porte à des manœuvres frauduleuses, notamment le vote au nom de personnes décédées.
Dans une 5e République en quête de légitimité et de stabilité, chaque citoyen a un rôle actif à jouer dans la préservation de l’intégrité du processus électoral. Déclarer un décès, c’est aussi protéger la démocratie, éviter les doublons électoraux, et garantir que le suffrage reflète la réalité du corps électoral.
Il est donc crucial que les familles comprennent que cet acte administratif est en réalité un geste civique puissant — un pilier invisible mais déterminant pour la crédibilité des résultats.
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