Maurel & Prom : Un chiffre d’affaires en repli malgré une hausse de la production

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Maurel & Prom : Un chiffre d’affaires en repli malgré une hausse de la production

  Au 1er semestre 2025, le groupe pétrolier Maurel & Prom a enregistré un chiffre d’affaires en baisse de 30 %, s’établissant à 289 million

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Au 1er semestre 2025, le groupe pétrolier Maurel & Prom a enregistré un chiffre d’affaires en baisse de 30 %, s’établissant à 289 millions de dollars (environ 174 milliards de FCFA).

Cette baisse s’explique essentiellement par le recul des cours du pétrole sur les marchés internationaux, malgré une progression de 6 % de la production, atteignant 37 637 barils équivalent pétrole par jour (bep/j). Cette hausse est notamment portée par de bonnes performances au Venezuela, en Tanzanie et en Afrique centrale, où le groupe renforce ses positions.

Autre indicateur notable : la trésorerie nette du groupe a progressé, atteignant 54,8 milliards de FCFA contre 20,5 milliards en décembre 2024 — signe d’une gestion plus rigoureuse malgré un contexte défavorable.

👁‍🗨 Le regard de Com d’Afrik

Les résultats de Maurel & Prom illustrent bien les paradoxes actuels du secteur pétrolier africain. Une entreprise peut améliorer ses performances opérationnelles et renforcer sa présence en Afrique centrale, tout en voyant ses revenus baisser significativement sous l’effet de la volatilité des marchés.

Ce recul du chiffre d’affaires, en pleine période de transition énergétique mondiale, rappelle à quel point les économies dépendantes de l’or noir restent vulnérables face aux fluctuations des prix. Pour des pays producteurs comme le Gabon, où Maurel & Prom est un acteur de poids, cela pose une question stratégique : comment tirer pleinement parti de la présence d’acteurs privés sans en subir les contrecoups conjoncturels ?

À travers ces chiffres, une réalité émerge : la croissance pétrolière ne suffit plus. Les États doivent renforcer leur cadre de négociation avec les multinationales, tout en encourageant la création de valeur locale, la transparence des contrats, et surtout, la diversification des sources de revenu.

 

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