United Bank for Africa (UBA) frappe un grand coup dans le paysage bancaire africain avec LEO, son assistant virtuel intelligent basé sur l’IA
United Bank for Africa (UBA) frappe un grand coup dans le paysage bancaire africain avec LEO, son assistant virtuel intelligent basé sur l’IA. Grâce à une intégration pionnière avec le Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS) développé par Afreximbank, LEO devient le premier chatbot en Afrique à offrir des paiements instantanés entre pays.
Ce service permet à des millions de clients, particuliers comme entreprises, de transférer de l’argent en monnaie locale entre pays africains autorisés par leurs banques centrales — le tout de manière rapide, sécurisée et avec des frais réduits, voire inexistants pour les bénéficiaires.
« Ce n’est pas une simple mise à jour technologique, mais un bond en avant vers l’avenir de la finance africaine », déclare Olivier Alawuba, DG du Groupe UBA. LEO incarne cette ambition : simplifier les flux, formaliser le commerce informel, et renforcer l’intégration régionale, notamment dans le cadre de la ZLECAf.
🔎 Le regard de Com d’Afrik
Cette innovation de UBA, au-delà de sa prouesse technologique, s’inscrit dans une logique stratégique continentale. Elle démontre que l’inclusion financière en Afrique ne viendra pas seulement des institutions internationales ou des fintechs étrangères, mais bien de l’audace des banques africaines elles-mêmes, lorsqu’elles parviennent à miser sur des solutions ancrées dans la réalité locale.
LEO version PAPSS est un jalon historique. Pour la première fois, l’intelligence artificielle et les infrastructures de paiement interopérables se rencontrent pour abolir les frontières financières intra-africaines. C’est une avancée concrète pour les petites entreprises, les commerçants transfrontaliers et les diasporas régionales qui souffrent souvent de systèmes bancaires rigides et coûteux.
Mais le défi reste immense : l’adoption massive, la littératie numérique, et la connectivité inégale entre les pays risquent de freiner le potentiel de cette révolution. La réussite de LEO dépendra de la capacité d’UBA — et des autres banques — à former, accompagner et sécuriser les utilisateurs à grande échelle.
Chez Com d’Afrik, nous saluons cette avancée. Elle illustre un futur africain technologiquement souverain, financièrement interconnecté et inclusif.
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