Dans un effort visant à renforcer les compétences du personnel médical gabonais, Zita Oligui Nguema, Première dame du Gabon, a lancé le 14 ju
Dans un effort visant à renforcer les compétences du personnel médical gabonais, Zita Oligui Nguema, Première dame du Gabon, a lancé le 14 juillet 2025 un programme de bourses de spécialisation à l’intention des médecins praticiens. Portée par la Fondation Ma Bannière, cette initiative se veut un levier stratégique pour améliorer la qualité des soins dans les hôpitaux publics du pays.
Ces bourses couvrent un large spectre de spécialités : oncologie, soins palliatifs, fertilité, neurochirurgie, gériatrie, rhumatologie, médecine de la douleur, chirurgie mini-invasive, entre autres. Les formations seront dispensées en ligne ou en présentiel, via des universités partenaires en Inde, Égypte et Kenya, pour les sessions pratiques, et en format numérique pour des modules comme la cardiologie ou l’endocrinologie pédiatrique.
Les médecins éligibles doivent être âgés de 45 ans maximum, justifier d’au moins deux années d’expérience, maîtriser l’anglais, exercer dans le secteur public et ne pas avoir bénéficié d’une bourse Merck. Les candidatures, à déposer avant le 30 juillet 2025, devront être déposées directement au siège de la Fondation.
📰 Le regard de Com d’Afrik
Ce programme de bourses est plus qu’un simple soutien académique : c’est une déclaration politique en faveur de la santé publique. Dans un pays où la qualité des soins reste inégale et où la fuite des compétences médicales est une réalité préoccupante, cette initiative vient poser les bases d’une montée en gamme des ressources humaines en santé.
Mais cette volonté doit s’inscrire dans une stratégie globale : améliorer les plateaux techniques, revaloriser les conditions de travail, moderniser les infrastructures hospitalières. Former des spécialistes est essentiel. Les garder, les motiver et leur donner les moyens d’exercer pleinement leur expertise l’est tout autant.
En favorisant l’accès à des formations de haut niveau, le Gabon amorce une dynamique prometteuse. À condition que les efforts de formation soient suivis de réformes systémiques durables, pour que les compétences acquises à l’étranger irriguent efficacement le tissu médical national.
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