Lors de sa réunion du 9 juillet 2025, le Front Démocratique Socialiste (FDS), sous la présidence de son Secrétaire Exécutif Maître Anges Kevi
Lors de sa réunion du 9 juillet 2025, le Front Démocratique Socialiste (FDS), sous la présidence de son Secrétaire Exécutif Maître Anges Kevin Nzigou, a exprimé ses vives inquiétudes quant à la diffusion récente de vidéos subversives sur les réseaux sociaux. Selon le parti, ces contenus — attribués à l’ancienne première dame Sylvia Bongo Ondimba et à son fils Nono Valentin — viseraient à discréditer les institutions de la République, notamment la justice et les services de sécurité.
Le FDS dénonce une « tentative grave de déstabilisation institutionnelle », fondée sur des contenus dont l’authenticité n’est pas établie mais dont la portée politique serait délibérément subversive. Il appelle les autorités à une réponse à la fois judiciaire et technique pour identifier les auteurs, démanteler les réseaux de diffusion et préserver la stabilité républicaine.
🔎 Le regard de Com d’Afrik
Cette sortie du FDS intervient dans un contexte politique particulièrement sensible. Depuis la transition enclenchée en août 2023, le pays est traversé par des remous institutionnels où se mêlent enjeux de justice, mémoire politique et repositionnement des élites. L’intervention du FDS, bien qu’empreinte d’un ton d’alerte, illustre la persistance de tensions latentes liées à l’ancien régime.
Pour Com d’Afrik, cette affaire soulève plusieurs questions fondamentales : faut-il y voir une tentative réelle de manipulation orchestrée de l’opinion publique ou une crispation face au retour sur la scène publique de figures de l’ancien pouvoir ? Dans tous les cas, la transparence des enquêtes et la rigueur du traitement judiciaire seront déterminantes pour éviter toute récupération politicienne et renforcer la confiance des citoyens dans les institutions.
Dans un climat où les équilibres restent fragiles, la prudence, la rigueur des faits et le respect des principes démocratiques doivent rester les boussoles du débat public.
📌 À suivre, car les prochaines semaines pourraient redessiner bien des lignes dans le paysage politique gabonais.
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