Gabon : Bac 2025, entre exploits précoces et parcours exemplaires, l’éducation en pleine lumière

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Gabon : Bac 2025, entre exploits précoces et parcours exemplaires, l’éducation en pleine lumière

  Le baccalauréat 2025 au Gabon révèle des parcours d’exception. La plus jeune bachelière, née en 2011 à Libreville, décroche son diplôme à seu

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Le baccalauréat 2025 au Gabon révèle des parcours d’exception. La plus jeune bachelière, née en 2011 à Libreville, décroche son diplôme à seulement 13 ans avec une moyenne honorable de 11,12/20 en série B. Une prouesse qui inspire admiration et espoir.

La meilleure moyenne de la session, 16,50/20, revient à une candidate de 18 ans en série D, illustrant l’excellence malgré les défis du système éducatif national. Mais cette réussite ne se limite pas aux plus jeunes. À 45 ans, une candidate libre en série A1 obtient son bac avec 10,04/20, démontrant que la détermination et la persévérance transcendent les âges.

Au-delà des chiffres, cette session met en lumière une dynamique sociale forte : parmi les candidats incarcérés, 29 ont composé et 7 ont été admis, tandis que les candidats en situation de handicap, au nombre de 59, affichent un taux de réussite encourageant. Ces résultats soulignent le rôle essentiel de l’éducation comme levier d’inclusion et de réinsertion.

Le regard de Com d’Afrik

Ces résultats du Bac 2025 nous parlent d’une éducation qui, malgré ses insuffisances structurelles, continue de produire des histoires humaines fortes et porteuses d’espoir. La réussite de ces candidats, qu’ils soient très jeunes, adultes ou en situation de handicap, questionne les priorités à mettre en avant pour construire un système plus inclusif et performant.

Le cas de la bachelière de 13 ans interroge sur l’accès à un enseignement adapté aux jeunes talents, tandis que celui de la doyenne de 45 ans rappelle l’importance des dispositifs d’éducation continue et de réinsertion. Par ailleurs, la réussite des candidats incarcérés et en situation de handicap illustre à quel point l’éducation reste un vecteur clé de transformation sociale, souvent sous-estimé.

L’enjeu aujourd’hui est d’amplifier ces réussites, non comme des exceptions, mais comme le reflet d’un modèle éducatif capable de répondre aux besoins diversifiés de la société gabonaise. Cela exige une volonté politique forte, des investissements ciblés et une vision inclusive.

 

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