IMI-PDG : Un drame soulève des questions sur la sécurité hospitalière et la santé mentale dans les forces de l’ordre

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IMI-PDG : Un drame soulève des questions sur la sécurité hospitalière et la santé mentale dans les forces de l’ordre

  Un événement tragique s’est produit le jeudi 10 juillet 2025 à l’Institut des Maladies Infectieuses Pr. Daniel Gahouma (IMI-PDG), anciennemen

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Temps de lecture : 2 min

 

Un événement tragique s’est produit le jeudi 10 juillet 2025 à l’Institut des Maladies Infectieuses Pr. Daniel Gahouma (IMI-PDG), anciennement Hôpital Pédiatrique d’Owendo. Selon des sources concordantes, un gendarme hospitalisé au service de pneumologie aurait mis fin à ses jours en sautant du 5e étage du bâtiment.

Les circonstances de ce drame restent floues. Malgré les tentatives de contact des médias, la direction de l’établissement n’a fourni aucune déclaration officielle à ce jour.

D’après plusieurs témoignages anonymes de patients et d’agents présents ce jour-là, l’acte aurait été rapide, exécuté dans un moment d’inattention du personnel médical. Si certains évoquent un geste prémédité, d’autres s’interrogent sur les dispositifs de sécurité mis en place dans un hôpital censé garantir la protection des patients les plus vulnérables.

🔎 Le regard de Com d’Afrik

Ce drame, aussi soudain que choquant, met en lumière plusieurs failles préoccupantes. D’une part, il souligne l’urgence de renforcer les protocoles de sécurité dans les établissements de santé publics. Comment un patient a-t-il pu avoir accès à une fenêtre non sécurisée dans un hôpital de référence ? Cette question mérite une réponse claire et rapide.

D’autre part, il ouvre un débat de fond sur la santé mentale au sein des forces de l’ordre, souvent exposées à un stress chronique, à la pression du terrain, et à un manque de soutien psychologique. Le silence des autorités hospitalières et la rareté des dispositifs psychiatriques adaptés sont autant d’éléments révélateurs d’un malaise systémique.

Il est impératif qu’une enquête rigoureuse soit ouverte pour faire toute la lumière sur cette affaire. Au-delà du fait divers, c’est une réflexion nationale sur la prévention du suicide, le soutien psychologique dans les professions à risques et la sécurité hospitalière qui s’impose.

Com d’Afrik continuera de suivre ce dossier avec vigilance.

 

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