Football féminin en Afrique : une ascension fragile mais porteuse d’espoir

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 Football féminin en Afrique : une ascension fragile mais porteuse d’espoir

  Le coup d’envoi de la 15e Coupe d’Afrique des Nations féminine a été donné ce 5 juillet 2025 à Rabat, au Maroc. Un événement majeur qui confi

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Le coup d’envoi de la 15e Coupe d’Afrique des Nations féminine a été donné ce 5 juillet 2025 à Rabat, au Maroc. Un événement majeur qui confirme l’essor du football féminin sur le continent africain. Douze sélections, dont les redoutables équipes du Nigeria, de l’Afrique du Sud, du Maroc ou encore de la Zambie, s’affronteront jusqu’au 26 juillet dans des stades répartis entre Rabat, Casablanca, Oujda, Mohammedia et Berkane.

Le royaume chérifien, déjà hôte en 2022, s’impose comme une place forte du football féminin africain, soutenu par des infrastructures de haut niveau et une volonté politique affirmée. Il accueillera d’ailleurs de nouveau l’édition 2026, preuve de la reconnaissance grandissante du Maroc par la Confédération africaine de football (CAF).

Pour autant, derrière cet engouement croissant, la réalité reste contrastée. Le développement du football féminin sur le continent dépend encore largement des aides publiques, les investissements privés étant rares, et les inégalités structurelles criantes d’un pays à l’autre.

🎙 Le regard de Com d’Afrik

En tant que média engagé sur les enjeux africains, nous saluons l’évolution du football féminin comme une victoire sociétale avant d’être sportive.

Mais si l’enthousiasme est palpable, la professionnalisation reste embryonnaire : peu de joueuses vivent réellement de leur passion, les ligues féminines nationales sont sous-financées, et les inégalités de traitement (primes, visibilité, équipements) avec leurs homologues masculins persistent.

La médiatisation croissante de la CAN féminine est donc un levier essentiel, non seulement pour valoriser les parcours inspirants de ces athlètes, mais aussi pour interpeller les pouvoirs publics, les sponsors et les fédérations nationales. Le football féminin africain ne doit plus être une exception soutenue par la seule volonté politique, mais un pilier durable du sport continental.

Pour que les avancées d’aujourd’hui ne soient pas que symboliques, il faudra demain des engagements fermes : budgets, infrastructures, formation, gouvernance. Le talent est là. Reste à lui donner les moyens de s’exprimer à la hauteur de son potentiel.

 

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