UDB : Un nouveau souffle politique ?

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UDB : Un nouveau souffle politique ?

  Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la République gabonaise, a officiellement pris la tête de l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB),

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Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la République gabonaise, a officiellement pris la tête de l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB), une formation politique qu’il souhaite résolument différente. Dans une déclaration marquante, il a affirmé :
« Je ne souhaite pas personnaliser ce parti. L’UDB ne sera pas un outil de conquête du pouvoir, mais un instrument de transformation sociale. »

Une annonce qui marque une rupture nette avec les méthodes traditionnelles de la sphère politique gabonaise. Et pour le prouver, le président a déjà fixé un cap : l’organisation prochaine de primaires internes pour désigner les candidats aux élections générales à venir. Une première dans un paysage politique souvent dominé par les désignations unilatérales.

L’objectif est clair : refonder l’engagement politique en mettant en avant des profils crédibles et porteurs d’une vision sociale-démocrate pour le Gabon de demain. Un signal fort adressé aux « transfuges » et autres opportunistes politiques : l’UDB ne sera pas un refuge pour ambitions recyclées.

🔍 Le regard de Com d’Afrik

L’initiative du président Oligui Nguema apparaît comme un véritable pari politique : institutionnaliser une formation partisane sans en faire une machine électorale personnalisée, dans un contexte où la confusion entre pouvoir et appareil politique a longtemps prévalu.

Cette démarche, bien que saluée pour sa volonté de renouvellement, devra encore faire ses preuves sur le terrain. L’UDB réussira-t-elle à incarner cette promesse de transformation sociale, tout en mobilisant une base électorale autour de valeurs plutôt que de figures ?
Le défi est immense, d’autant plus que la culture politique gabonaise reste profondément marquée par le clientélisme et le poids des anciens réseaux.

Ce positionnement, s’il est cohérent et suivi dans les faits, pourrait redéfinir le rapport des citoyens à la politique et à la représentativité. Reste à voir si la « chapelle des bâtisseurs » sera capable d’ériger un projet politique solide… et durable.

 

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