Le 1er juillet 2025, à Pointe-Noire (Congo), le Gabon a officiellement rejoint l’Association technique internationale des bois tropicaux (ATI
Le 1er juillet 2025, à Pointe-Noire (Congo), le Gabon a officiellement rejoint l’Association technique internationale des bois tropicaux (ATIBT), marquant une étape importante dans sa stratégie de gestion responsable et compétitive de ses ressources forestières.
La convention, signée par le ministre des Eaux et Forêts, Maurice Ntossui Allogo, et la présidente de l’ATIBT, Françoise Van de Ven, vise à promouvoir la durabilité, la traçabilité et la conformité aux normes internationales dans l’exploitation des bois tropicaux gabonais. Ce partenariat public-privé mobilise tous les acteurs du secteur, avec un accent sur la formation, le renforcement du cadre réglementaire et la lutte contre la déforestation, en ligne avec les exigences du RDUE, de la Convention CITES et de l’initiative FLEGT.
Par ailleurs, l’implantation prochaine d’un bureau de l’ATIBT au Gabon doit faciliter la diffusion des bonnes pratiques et renforcer la transparence dans la chaîne d’approvisionnement, consolidant ainsi la position du Gabon sur le marché mondial des bois tropicaux.
📰 Le regard de Com d’Afrik
L’adhésion du Gabon à l’ATIBT illustre une volonté claire de conjuguer ambition économique et impératif écologique, dans un contexte où la pression internationale sur la gestion durable des ressources naturelles ne cesse de croître. Ce partenariat traduit un engagement politique fort, indispensable pour crédibiliser la filière bois à l’international et améliorer sa compétitivité.
Mais au-delà des mots, la réussite de cette démarche dépendra de la capacité du pays à mettre en œuvre des réformes concrètes, à garantir la transparence et à associer pleinement les communautés locales aux processus décisionnels. L’ouverture d’un bureau local de l’ATIBT est une bonne nouvelle, signe d’une volonté d’ancrage territorial et d’appropriation des standards internationaux.
Pour le Gabon, leader forestier en Afrique centrale, ce choix stratégique pourrait devenir un levier clé de diversification économique et un moteur de développement durable, si l’équilibre entre exploitation et conservation est rigoureusement respecté. Une feuille de route qui engage tous les acteurs, publics et privés, dans une dynamique inclusive et responsable.
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