À seulement quelques jours de la clôture de la session parlementaire, les députés gabonais ont saisi l’occasion, ce mardi, pour tenir une séa
À seulement quelques jours de la clôture de la session parlementaire, les députés gabonais ont saisi l’occasion, ce mardi, pour tenir une séance de questions orales au gouvernement au palais Léon-Mba. Conformément à l’article 80 de la Constitution, cet exercice démocratique vise à renforcer la transparence et le contrôle de l’action publique.
Malgré le contexte d’intersession imminente et l’installation prochaine d’un nouveau bureau parlementaire issu des élections législatives de septembre-octobre, les députés ont posé des questions cruciales portant sur :
- La situation des archives et de la Bibliothèque nationale ;
- La politique foncière, le logement et le relogement ;
- Les déguerpissements de Plaine-Orety ;
- La situation judiciaire de Sylvia Bongo, Nourredin Bongo et d’autres citoyens arrêtés après le 30 août.
Les interventions de Geoffroy Foumboula Libeka Makosso, Leonel Ella Engonga, et Marcel Libama ont reflété les préoccupations des populations quant à la lisibilité et l’impact des politiques gouvernementales actuelles.
🧭 Le regard de Com d’Afrik :
En tant que média panafricain, nous observons que cette séance, bien qu’elle arrive en toute fin de mandat, révèle un besoin pressant de revaloriser le rôle du parlement dans la transition politique actuelle. Si l’on peut regretter une utilisation tardive de cet outil de redevabilité, il faut néanmoins saluer la volonté affichée de replacer les préoccupations citoyennes au cœur du débat public. Ce moment, peut-être symbolique, témoigne du chemin à parcourir pour ancrer durablement une culture de la reddition des comptes dans les pratiques institutionnelles gabonaises.
🔍 Vers un nouveau chapitre parlementaire, les attentes des citoyens restent vives. La future législature devra tirer les leçons de cette mandature de transition pour mieux incarner le rôle de relais entre les gouvernés et les gouvernants.
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