« Au Sénégal, sur le pétrole, nous avons appris de nos erreurs » — c’est avec cette franchise que Khadim Bamba Diagne, président du Comité d’
« Au Sénégal, sur le pétrole, nous avons appris de nos erreurs » — c’est avec cette franchise que Khadim Bamba Diagne, président du Comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz (COS-Pétrogaz) et proche conseiller économique du Premier ministre Ousmane Sonko, s’est exprimé en marge de l’Africa CEO Forum 2025.
Chargé de piloter la stratégie nationale sur les hydrocarbures, il plaide pour une relecture complète de la politique énergétique sénégalaise, bien au-delà de la simple renégociation des contrats. Pour lui, il s’agit désormais de mieux encadrer l’exploitation, maximiser les retombées locales et garantir une transparence accrue dans la gestion des ressources naturelles.
🎯 Cette déclaration marque un tournant pour le Sénégal, à l’heure où le pays s’apprête à tirer les premiers revenus significatifs de ses récentes découvertes offshore.
📌 Le regard de Com d’Afrik :
Cette posture, à la fois assumée et réformatrice, témoigne d’une volonté claire de rompre avec les pratiques du passé. Dans un contexte où la gestion des ressources naturelles reste un point sensible sur le continent, le cas sénégalais pourrait devenir un exemple à suivre si la mise en œuvre est cohérente avec les ambitions affichées.
Pour les pays africains producteurs, l’enjeu ne se limite plus à extraire, mais à transformer : transformer les recettes en infrastructures, les gisements en emplois locaux, et la manne pétrolière en un levier de diversification économique. La parole est donnée, l’action est désormais attendue.
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