Le 26 juin, le projet de nouvelle Constitution a été officiellement remis au président de la transition, Mamadi Doumbouya, lors d'une cérémon
Le 26 juin, le projet de nouvelle Constitution a été officiellement remis au président de la transition, Mamadi Doumbouya, lors d’une cérémonie solennelle au palais présidentiel. Ce jalon marque une avancée cruciale dans le chronogramme de la transition guinéenne, intervenant juste après la clôture, le 25 juin, de la campagne nationale de recensement de la population.
Le recensement biométrique constitue une étape indispensable à l’établissement du fichier électoral, préalable au référendum constitutionnel prévu en septembre.
Cependant, des irrégularités ont été relevées à l’étranger, notamment à Abidjan, où le principal opposant guinéen en exil, Cellou Dalein Diallo, affirme que les autorités lui ont refusé son enregistrement, soulevant des inquiétudes sur l’inclusivité du processus.
🔎 Le regard de Com d’Afrik
Cette remise du projet de Constitution représente plus qu’un simple geste institutionnel : elle symbolise la volonté affichée des autorités de transition de baliser le chemin vers un retour à l’ordre constitutionnel. Toutefois, cette dynamique ne saurait masquer les zones d’ombre qui subsistent, notamment à l’international.
L’exclusion alléguée de figures politiques majeures du processus de recensement jette une ombre sur la crédibilité du futur fichier électoral et donc sur la légitimité des échéances à venir. Dans un contexte fragile, la transparence, le dialogue inclusif et l’égalité de traitement des citoyens, en Guinée comme dans la diaspora, seront des éléments déterminants pour rétablir la confiance entre la population et les institutions de transition.
À l’approche du référendum, le défi pour les autorités guinéennes est clair : concilier rapidité d’exécution et rigueur démocratique.
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