Ce week‑end, le RHDP a marqué les esprits à Abidjan avec un congrès national suivi d’une démonstration de force au stade Alassane‑Ouattara d’
Ce week‑end, le RHDP a marqué les esprits à Abidjan avec un congrès national suivi d’une démonstration de force au stade Alassane‑Ouattara d’Ebimpé. Une mobilisation massive, tout en orange, pour préparer le terrain à un éventuel quatrième mandat du président sortant.
« Je prendrai ma décision dans les jours à venir, en âme et conscience » a déclaré Alassane Ouattara à la tribune, gardant ainsi le suspense intact.
Pendant ce temps, l’opposition tente de serrer les rangs. À Bruxelles, Laurent Gbagbo (PPA‑CI) et Tidjane Thiam (PDCI‑RDA) ont scellé un accord de principe pour affronter le RHDP. Mais si l’alliance est historique, elle reste fragile.
Entre le 1er juillet et le 26 août, les candidats à la présidentielle devront franchir l’étape cruciale du recueil des parrainages, tandis que le pays retient son souffle.
Le regard de Com d’Afrik
Ce début de rentrée politique ivoirienne illustre la complexité du jeu démocratique à l’heure où la scène nationale reste dominée par des poids lourds du passé. Alassane Ouattara incarne la stabilité du camp présidentiel, tandis que Gbagbo et Thiam tentent d’opposer une coalition capable de redistribuer les cartes. Mais au‑delà des effets de tribune, c’est la capacité de chaque camp à proposer un projet de société rassembleur et à garantir la transparence du scrutin qui définira le climat de 2025. À l’heure où la Côte d’Ivoire cherche à consolider son équilibre démocratique, tout repose désormais sur la maturité du jeu politique.
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