Un an après avoir été relaxée par le tribunal correctionnel de Paris dans une affaire de corruption passive d’agent public étranger, Pascaline Mferr
L’avocate de Mme Bongo, Me Corinne Dreyfus-Schmidt, dénonce une poursuite injustifiée, qualifiant cette mise en examen de « non-événement », estimant qu’il s’agit d’un acharnement judiciaire motivé par son nom de famille.
La défense rappelle également que malgré l’ouverture de l’enquête en 2015, aucune avancée significative n’a été observée pendant près de dix ans. Ce contexte a motivé un recours immédiat auprès de la chambre d’instruction pour contester la décision.
🗞️ Le regard de Com d’Afrik
En tant que média panafricain engagé pour une information juste et contextualisée, nous observons que ce dossier met en lumière plusieurs points sensibles :
- La judiciarisation prolongée des figures politiques africaines en Europe pose la question de l’équilibre entre lutte contre la corruption et respect des droits fondamentaux.
- La récurrence des procédures visant Pascaline Mferri Bongo — sans condamnation effective à ce jour — alimente un climat de scepticisme autour de l’impartialité de certaines instructions.
- Cette affaire illustre aussi les tensions géopolitiques sous-jacentes, entre la présence croissante d’intérêts asiatiques en Afrique et le regard scrutateur des anciennes puissances coloniales.
Com d’Afrik continuera à suivre ce dossier et à décrypter les enjeux qu’il soulève pour notre lectorat africain et international.
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