Plaine Orety : Raymond Ndong Sima dément toute implication dans les expulsions et appelle au respect des procédures

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Plaine Orety : Raymond Ndong Sima dément toute implication dans les expulsions et appelle au respect des procédures

  Mis en cause par des représentants autoproclamés de la société civile dans le dossier sensible des déguerpissements à Plaine Orety, l’ancien

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Mis en cause par des représentants autoproclamés de la société civile dans le dossier sensible des déguerpissements à Plaine Orety, l’ancien Premier ministre Raymond Ndong Sima a tenu à rétablir les faits. Dans une déclaration ferme, il réfute toute implication directe et dénonce des manœuvres à visée politique.

Il rappelle qu’il a toujours agi dans le cadre de ses fonctions officielles, et non à titre personnel, tout en exprimant sa solidarité envers les familles touchées. Face aux accusations, il soulève des questions fondamentales : pourquoi aurait-il ordonné un recensement précis des logements et saisi la justice pour des ordonnances d’expulsion s’il était lui-même à l’origine des opérations ? Qui, après son départ, a réquisitionné le génie militaire ? Et au nom de quelle autorité ?

Pour lui, ces événements démontrent une nécessité pressante de clarté institutionnelle et de responsabilité dans l’action publique.

📰 Le regard de Com d’Afrik

En tant que média engagé dans le suivi de l’actualité politique nationale, Com d’Afrik observe ici un double phénomène : d’un côté, l’usage opportuniste du discours citoyen pour instrumentaliser des faits sensibles ; de l’autre, un manque de transparence persistante autour des décisions administratives post-Primature. Le cas de Plaine Orety met en lumière la fragilité du lien entre pouvoir exécutif et respect des droits des citoyens, dans un contexte où l’institution judiciaire semble parfois reléguée au second plan.

Ce dossier révèle aussi les tensions internes au sommet de l’État, notamment autour de la communication gouvernementale et de l’usage du pouvoir dans des affaires à forte portée sociale. Un enjeu de gouvernance que la société civile et les médias doivent continuer à surveiller de près.

 

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