Le Gabon pourrait franchir une nouvelle étape dans sa transformation numérique. Le lundi 2 juin, le ministre de l’Économie numérique, de l
Le Gabon pourrait franchir une nouvelle étape dans sa transformation numérique.
Le lundi 2 juin, le ministre de l’Économie numérique, de la Digitalisation et de l’Innovation, Mark Alexandre Doumba, a rencontré Antoine Chen Yiyong, directeur général de Huawei Gabon, pour examiner les perspectives de partenariat entre l’État gabonais et le géant technologique chinois.
Au cœur des discussions :
🔹 Le déploiement de la fibre optique (réseau FTTX)
🔹 La modernisation des services publics
🔹 Le renforcement des capacités locales par la formation
🔹 Le développement d’une économie numérique compétitive
Déjà impliqué au Gabon à travers la Huawei ICT Academy, le groupe chinois souhaite renforcer son implantation, notamment sur les volets de l’e-éducation, de la cybersécurité et des infrastructures numériques.
Cette rencontre fait suite à une visite officielle à Shenzhen en avril 2024, durant laquelle une délégation gabonaise avait découvert les solutions avancées proposées par Huawei. Le ministre, récemment nommé, ambitionne de positionner le numérique comme moteur de développement, de performance publique et de souveraineté technologique.
👁️ Le regard de Com d’Afrik
Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large : celle de l’internationalisation des technologies en Afrique, avec des partenariats stratégiques entre États africains et entreprises étrangères. Huawei, leader global en matière d’infrastructures numériques, se positionne ici comme un acteur clé de cette transformation.
Mais une question essentielle se pose : comment garantir que cette modernisation technologique s’accompagne d’une souveraineté numérique réelle ? Si la compétence technologique de Huawei est indéniable, il est crucial pour le Gabon de poser un cadre de gouvernance transparent, de sécurité des données, et d’indépendance des infrastructures critiques.
Le véritable enjeu ne réside donc pas uniquement dans l’accès à la technologie, mais dans la capacité du Gabon à piloter sa transition numérique selon ses propres priorités et valeurs.
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