CHU Amissa Bongo : une nouvelle ère pour la santé dans le Sud-Est du Gabon

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CHU Amissa Bongo : une nouvelle ère pour la santé dans le Sud-Est du Gabon

  En visite ce jeudi 5 juin 2025 à Franceville, le ministre de la Santé, Pr Adrien Mougougou, a salué l’avancement des travaux de réhabilitatio

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En visite ce jeudi 5 juin 2025 à Franceville, le ministre de la Santé, Pr Adrien Mougougou, a salué l’avancement des travaux de réhabilitation du Centre hospitalier régional Amissa Bongo. Appuyé par l’Agence française de développement (AFD) dans le cadre du Projet d’appui au secteur santé (PASS 2), l’établissement est en voie de devenir un Centre hospitalier universitaire (CHU) de référence pour toute la région.

Cette transformation coïncide avec l’ouverture prochaine de la Faculté de médecine de l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM), marquant un tournant majeur pour l’offre de soins et la formation médicale dans la région.

🔬 Doté de nouveaux équipements de pointe — hémodialyse, blocs opératoires modernes, centre de transfusion, services renforcés en imagerie, maternité, chirurgie et pédiatrie — l’hôpital promet de réduire significativement les évacuations sanitaires vers Libreville. Un pas de plus vers un accès équitable à des soins de qualité pour les populations de l’intérieur du pays.

📰 Le regard de Com d’Afrik :

L’évolution du Centre hospitalier Amissa Bongo symbolise une vision politique claire : rétablir la confiance dans le système de santé public, en décentralisant l’excellence médicale. Dans une région longtemps dépendante de la capitale pour les soins spécialisés, cette montée en gamme marque un tournant historique.

Mais au-delà des équipements, le véritable défi reste la pérennité : former et fidéliser du personnel qualifié, maintenir les standards de qualité, et faire de cette structure un modèle de gouvernance hospitalière. La présence prochaine d’une faculté de médecine est prometteuse, encore faudra-t-il garantir une synergie durable entre formation et soins.

La dynamique actuelle, portée par un soutien présidentiel affirmé, devra aussi s’inscrire dans une politique nationale de santé équilibrée, évitant que ces avancées ne restent isolées. Le Sud-Est montre la voie, reste à espérer une généralisation de cette ambition sanitaire à l’échelle du pays.

 

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