Un homme de 24 ans, Franco-Marocain, a été interpellé à Tanger par les autorités marocaines. Il est soupçonné d’avoir commandité plusieurs en
Un homme de 24 ans, Franco-Marocain, a été interpellé à Tanger par les autorités marocaines. Il est soupçonné d’avoir commandité plusieurs enlèvements visant des personnalités du secteur des cryptomonnaies en France, notamment le cofondateur de Ledger, David Balland.
Cette arrestation, saluée par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, illustre la coopération étroite entre la France et le Maroc dans la lutte contre la criminalité organisée transnationale. L’homme arrêté, Badiss Mohamed Amide B., faisait déjà l’objet d’un mandat d’arrêt international, notamment pour des faits de violences extrêmes et demandes de rançon en cryptoactifs.
🎙 Le regard de Com d’Afrik :
Cette affaire met en lumière une nouvelle dimension de la cybercriminalité : le passage du virtuel au réel. L’univers des cryptomonnaies, autrefois perçu comme un refuge technologique pour investisseurs avant-gardistes, devient de plus en plus un terrain de chasse pour des réseaux criminels bien structurés.
Les attaques ne se limitent plus aux piratages numériques ou aux fraudes en ligne. Elles deviennent physiques, ciblées, violentes. En s’attaquant à des figures clés de l’écosystème crypto, ces réseaux exploitent l’absence de régulation internationale et la traçabilité limitée des actifs numériques pour orchestrer des enlèvements avec demandes de rançon.
Cela pose une double urgence : renforcer les dispositifs de sécurité autour des acteurs de la tech et des crypto-finances, mais aussi repenser la gouvernance de ces actifs numériques dans un cadre global. L’affaire marocaine n’est sans doute que la partie émergée d’un iceberg bien plus vaste.
COMMENTS