À l’approche des prochaines élections locales, législatives et sénatoriales, le ministère de l’Intérieur, de la Sécurité et de la Décentralis
À l’approche des prochaines élections locales, législatives et sénatoriales, le ministère de l’Intérieur, de la Sécurité et de la Décentralisation, sous la houlette d’Hermann Immongault, passe à l’action. Du lundi à mercredi dernier, deux sessions de formation ont été lancées à l’École nationale de police d’Owendo, à destination des agents de l’administration électorale.
Ces ateliers, organisés sous la supervision de la Direction générale des élections et des libertés publiques (DGELP), visaient à renforcer les compétences techniques des équipes de terrain. Plusieurs thématiques essentielles ont été abordées : gestion de la liste électorale, procédures d’affichage, distribution des cartes d’électeurs, cadre juridique électoral, mais aussi responsabilité individuelle face aux enjeux démocratiques.
L’objectif affiché : garantir un processus électoral plus rigoureux, plus transparent et plus crédible. Une étape clé, à quelques mois d’un rendez-vous électoral qui s’annonce décisif pour tourner définitivement la page de la Transition politique.
🎙️ Le regard de Com d’Afrik
Ces formations apparaissent comme un signal fort de l’engagement de l’administration à restaurer la confiance dans le système électoral gabonais. Dans un pays où l’histoire électorale a souvent été entachée de contestations, l’anticipation, la rigueur procédurale et la formation des agents sont des leviers majeurs pour assurer la légitimité des prochains scrutins.
Cependant, pour que ce processus inspire pleinement confiance, il devra s’accompagner d’un effort de communication clair et inclusif envers les citoyens. Le défi ne réside pas uniquement dans la technicité du processus, mais dans la perception qu’en auront les électeurs. Car dans toute démocratie, la transparence ne se décrète pas : elle se construit, preuve par preuve, action après action.
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