Pris dans la tourmente après la diffusion d’un extrait vidéo devenu viral, l’ancien gardien emblématique des Panthères, Didier Ovono, sort de
Pris dans la tourmente après la diffusion d’un extrait vidéo devenu viral, l’ancien gardien emblématique des Panthères, Didier Ovono, sort de son silence. Accusé d’avoir reconnu une prétendue tricherie de l’équipe nationale gabonaise face au Burkina Faso, il dénonce un montage « malhonnête » et remet les pendules à l’heure.
Dans un message audio partagé sur les réseaux sociaux, Ovono clarifie : l’histoire évoquée concernait un club salvadorien, et non la sélection gabonaise. « Le Gabon n’a jamais triché », insiste-t-il, regrettant une manipulation « mesquine » qui, selon lui, vise à ternir son image et celle de l’équipe nationale.
Les archives de la CAN confirment ses propos : lors du match Gabon-Burkina Faso de 2015 (victoire 2-0), aucun penalty n’avait été accordé. Les buts avaient été inscrits par Aubameyang et Evouna.
🎙️ Le regard de Com d’Afrik
Au-delà du démenti de Didier Ovono, cette affaire interroge sur la puissance des contenus viraux et les risques de désinformation dans le sport. Lorsqu’un extrait de quelques secondes suffit à remettre en cause l’intégrité d’un athlète ou d’une nation, il est essentiel de prendre du recul et de vérifier les faits. L’éthique journalistique, aujourd’hui plus que jamais, doit guider notre rapport à l’information.
Didier Ovono, avec ses plus de 110 sélections, reste une figure majeure du football gabonais. Son intervention nous rappelle qu’en matière de réputation, les réseaux sociaux peuvent être à la fois un levier et une menace. Il revient à chacun – journalistes, citoyens, passionnés – de défendre la vérité avec rigueur et responsabilité.
COMMENTS