SEEG : Enquêtes en cascade, mais pour quels résultats concrets ?

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SEEG : Enquêtes en cascade, mais pour quels résultats concrets ?

  Depuis son arrivée à la tête de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema a fait de l’accès à l’eau et à l’électricité une priorité nationa

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Depuis son arrivée à la tête de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema a fait de l’accès à l’eau et à l’électricité une priorité nationale. Une urgence sociale, mais aussi un impératif de légitimité politique. Le chef de l’État a initié, dès les premiers mois de son mandat, une série d’audits et d’enquêtes pour comprendre les défaillances chroniques d’un service jugé de « très mauvaise qualité » par les usagers eux-mêmes.

Mais plus d’un an et demi plus tard, une question persiste : où en sont les résultats ?
Quid des conclusions sur le sabotage de la centrale d’Alenakiri ? Qu’en est-il de l’enquête sur le trafic du réseau informatique ou d’autres dysfonctionnements internes à la SEEG ? À défaut de communication transparente, le doute s’installe : enquête-t-on pour résoudre ou pour enterrer ?

Face à la colère montante des populations, l’État se doit de faire preuve de rigueur et de clarté. Car ouvrir une enquête ne saurait suffire, encore faut-il qu’elle débouche sur des sanctions, des réformes et des améliorations visibles pour les citoyens.

🧐 Le regard de Com d’Afrik

En tant que média d’information, nous observons avec attention la multiplication des annonces officielles qui ne trouvent que rarement une traduction opérationnelle. Il ne s’agit plus simplement d’auditer, mais de rendre des comptes. La crise énergétique actuelle ne peut être traitée uniquement par des coups de filet médiatiques ou des commissions ad hoc.

Le risque est réel : que l’opinion publique, lassée par l’attente et les discours, ne perçoive ces enquêtes que comme des manœuvres dilatoires. La Ve République, en quête de crédibilité, devra prouver que gouverner, c’est agir, et que la transparence ne se décrète pas, elle se démontre.

La restructuration de la SEEG est un chantier complexe, mais il est aussi le baromètre de la volonté politique réelle du pouvoir en place. L’accès aux services de base est un droit, pas un privilège. Il est temps de transformer les promesses en livrables.

 

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